10 septembre : Union, action, autogestion

Le gouvernement Bayrou, dans la continuité des précédents, continue la casse sociale mais cette fois-ci avec une violence particulière. Une attaque groupée sur la santé, le travail et le service public.
Macron et ses sbires pensent qu’ils peuvent profiter de la défaite sur la réforme des retraites en 2023 pour y aller franco… mais le mouvement populaire en formation montre que nous ne sommes pas résigné·es et que nous allons mettre enfin un stop à tout ça. À partir du 10 septembre on arrête les riches bourgeois et capitalistes pour de bon !
L’union
Dans notre société, il y a ceux et celles qui ne vivent que par leur travail (les travailleurs et travailleuses) et ceux qui profitent du travail des premiers (les capitalistes). En d’autres termes : ceux et celles qui créent la richesse et ceux qui se l’approprient. La divergence d’intérêts est indépassable entre augmenter les salaires ou bien faire plus de profit. Et plus le patron est puissant, plus cette contradiction se voit. Il y a ceux et celles qui n’ont pas de pouvoir et ceux qui ont tout pouvoir. L’État, lui, est un allié des capitalistes. Il se sert de l’argent public pour leur donner des aides financières sans contrepartie (211 milliards rien que pour l’année 2023), il leur met à disposition des infrastructures payées par l’argent public, etc.
Capitalistes et gouvernants sont unis pour assoir leur pouvoir sans merci. Mais ils ne tiennent que parce que nous les laissons s’accaparer les richesses que nous créons.
Alors, unissons nous et arrêtons le travail ensemble pour les priver de leurs profits. C’est à ce prix que nous gagnerons le rapport de force et que nous pourrons imposer notre propre gestion du travail et des richesses produites.
L’action
Plusieurs actions s’offrent à nous : nous pouvons manifester mais sans rapport de force cela n’a pas d’impact ; nous pouvons bloquer mais ce n’est pas suffisant et cela sera un aveu d’échec si nous ne pouvons faire que ça. Pour empêcher le capitalisme de fonctionner il nous faut avant tout des grèves ! Seule l’union des travailleurs et travailleuses, autour d’une grève générale, sera suffisante pour porter un coup fatal aux capitalistes et à l’État. Les autres formes de contestation peuvent la soutenir : les blocages pourront compléter là où les grèves n’ont pas réussi, et les manifestations montreront notre force acquise.
L’autogestion
Nous devons nous organiser par nous-mêmes, démocratiquement, dans des assemblées générales et nous coordonner ensuite via des porteurs et porteuses des décisions collectives de la base. Si ces conditions ne sont pas réunies, nous perdrons le contrôle de notre lutte.
Le 10 septembre doit être le début d’un nouvel élan ! Renverser la vapeur pour construire une société nouvelle, sociale et égalitaire.
Union communistes libertaire, le 1er septembre 2025.

