1er Mai : 10h30 Place Saint Pierre ! Rejoins le cortège rouge et noir !

L’impétueuse montée en puissance du capitalisme chinois percute les équilibres géopolitiques des impérialismes anciens. Quand les bourgeoisies décident de se livrer une guerre économique ouverte, c’est le spectre de conflits militaires majeurs qui se rapproche. Mais ce sont toujours les prolétaires qui meurent pour les marchands de canons et pour les dividendes des actionnaires. Nous ne serons ni chair à canons ni chair à patrons !
La guerre ça nous coûte cher ! La mondialisation de l’économie capitaliste s’est toujours adossée à la puissance militaire : conquêtes territoriales, esclavagisme, colonialisme, avec en alternance des phases guerrières d’intensités variables. En 2023, les dépenses mondiales d’armement ont augmenté de 6,8 % par rapport à 2022 pour atteindre 2 443 milliards de dollars. Pour l’Europe, c’est un plan à 800 milliards qui est évoqué. En France, pour un budget actuel autour de 50 milliards (sans compter les retraites des militaires), Macron évoque un budget augmenté de 40 milliards. Mais le passage de 2,3 % du PIB consacré aux armées à 5 % envisagé reviendrait à une augmentation de 80 milliards ! Austérité renforcée : Habemus Bayrou ! Empêtré dans les scandales des brutalités et violences sexuelles dans les écoles catholiques, le gouvernement Bayrou et les députés du « bloc central » rivalisent de projets dangereux : il faut trouver (coïncidence ?) 40 milliards d’économie pour le budget 2026. Augmentation du temps de travail, suppression de l’abattement de 10 % des impôts pour les retraité.es. Loi dite de « simplification économique » qui mêle destruction des normes environnementales et reculs majeurs du code du travail : CSE à partir de 250 salarié·es, 5 ans de dérogations aux conventions collectives pour les nouvelles entreprises de moins de 50 salarié·es. Conclave sur les retraites pour élargir le recours à la capitalisation. Tour de vis contre les collectivités locales, les hôpitaux, les écoles, les facs…
La révolution sociale comme seule perspective Alors que les rivalités exacerbées entre les partis de gauche détruisent les dernières illusions électorales, l’heure est à l’action directe du monde du travail et de la jeunesse adossée à la construction de nos syndicats et associations de combats : féministes, antiracistes, écologistes, antifascistes. Devant la déroute des politiciens « de gauche », la perspective de la grève générale expropriatrice n’est finalement pas plus utopique qu’un gouvernement du NFP qui tiendrait ses promesses ! Pour une société communiste et une démocratie autogestionnaire, le 1er Mai est un beau jour pour renforcer l’Union communiste libertaire.