★ Nouveau « confinement » : face à la faillite des gouvernants imposons la socialisation ★
Encore une fois, les annonces de ce 31 mars faites par Macron, en catastrophe, sont loin d’être satisfaisantes. Il demande des efforts individuels, notamment aux personnels des hôpitaux, déjà en saturation, tout en prétendant faire appel à la solidarité et au collectif. Il met ainsi en place, sans aucune concertation, des mesures autoritaires qui ne servent qu’un seul intérêt : celui de la bourgeoisie et des capitalistes. Face à la faillite de ce système organisons la solidarité.
Macron improvise et c’est les travailleurs et travailleuses qui trinquent
Les contaminations explosent. La situation s’aggrave rapidement et est par certains aspects plus préoccupante qu’au printemps dernier : plus étendue en terme géographique et d’âge.
Les hôpitaux sont débordés, les services de réanimations sont au maximum de leurs capacités. Les 10 000 lits en réanimation annoncés ne sont qu’une mesure d’urgence et ne sont pas prévus pour durer. Au delà des place en réanimation, les personnels manquent : encore une preuve de l’improvisation du gouvernement.
Macron continue de favoriser les actionnaires et le patronat au détriment de la santé des travailleurs et travailleuses. L’appel à la bonne volonté des patrons pour mettre en place le télétravail est inefficace, cette stratégie mise en œuvre depuis le début de la crise s’est révélée être un échec. De plus, il n’est pas possible de mettre le télétravail en place pour tous les métiers. L’État ne propose rien pour celles et ceux qui ne sont pas concerné·es.
Pour les chômeurs et chômeuses, rien n’est mis en place alors même que le retour à l’emploi sur la période est quasiment impossible. De la même façon, de nombreuses personnes n’ont pas de domicile, à l’heure où l’État expulse encore, la réquisition des logements vides reste une urgence vitale.
Plutôt que de vacciner et de tester massivement l’État met en place des mesures coercitives sur la vie – en dehors du travail.
Alors que Blanquer expliquait depuis des mois que les écoles n’étaient pas un lieu de contamination, elles sont désormais fermées devant l’évidence. Le gouvernement s’inquiète de l’éducation des élèves lorsque cela permet à l’économie de tourner mais continue de détruire l’école par des réformes absurdes. Il ne réagit que contraint et forcé plutôt que d’écouter les revendications des personnels, des syndicats et des associations de parents d’élèves qui aurait pu permettre de casser les chaînes de transmission.
Immédiatement, organisons la solidarité.
Mettons en place des solidarités dans nos villages et dans nos quartiers. Veillons les un·es sur les autres, en particulier sur les plus vulnérables.
Les violences intrafamiliales et conjugales ont explosé durant les périodes de confinement. Organisons-nous pour empêcher les hommes violents de sévir de nouveau.
Préparons-nous à une nouvelle vague de contrôles au faciès, de descentes de police dans les quartiers populaires. Opposons notre détermination solidaire face à la police.
Par les luttes et pour notre classe dès à présent nous voulons
La socialisation du système de santé :
- socialisation des cliniques et autres officines de santé privées et fin du régime des médecins libéraux;
- refonte du système de santé dans son ensemble;
- réquisition des usines pharmaceutiques, empêchons les fermetures et délocalisations des Big pharma.
La planification démocratique de la production de vaccins :
- annuler les brevets des vaccins pour une production massive sans avoir à verser de redevances à des laboratoires déjà gavés de fonds publics;
- réquisition et socialisation des laboratoires et des usines de production;
- organisation d’une campagne de vaccination massive pour toutes et tous en prenant en compte toutes situations (médicales, épidémiologiques, sociales…).
L’abandon des réformes antisociales aggravant la précarité et la mise en place de mesures fortes de solidarités :
- réquisition des logements vides;
- accès aux minimas sociaux pour tou·te·s;
- suppression de la réforme de l’assurance chômage.
Ce n’est pas à nous de payer leur crise, ni avec notre santé, ni avec une dette à rembourser!